Vie des Centres
façon indépendante du centre de distribution qui se trouve dans des locaux attenants.
Au total 27 centres de distribution au 1er mars 2021, sans compter les jardins et chantiers d’insertion.
A suivre : Jardins et insertion
Fait en mars 2021, Claude Boissenot
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. Recherche bénévoles pour l'accueil de jour boulevard du Doyénné Angers pour début 2021
s'adresser à: accueildejour@restosducoeur49.fr
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Angers. Crise sociale : sans les bénévoles,
« on ne pourra pas s’en sortir »,
salue le préfet
Le préfet de Maine-et-Loire, René Bidal, a rendu visite, ce mercredi 22 juillet, aux bénévoles des Restos du Cœur, rue Thiers, à Angers. Une façon d’apporter un soutien financier et moral
Ouest-France du 23/07/2020
« Pour l’instant nous ne sommes pas débordés, mais nous attendons la vague aux mois de septembre-octobre. » Inquiétude de Jean-Pierre Mériel, président des
Restos du Cœur du Maine-et-Loire, partagée par René Bidal, préfet du Maine-etLoire, qui rend visite aux bénévoles de la rue Thiers, à Angers, en début d’aprèsmidi.
Une visite qui permet au préfet de revenir sur les mesures d’aides financières mises en place depuis le confinement, comme les 238 places en hébergement d’urgence, le versement d’une prime de l’État de 100 € aux ménages les plus modestes, ou encore l’aide alimentaire supplémentaire de 50 000 €.
Jean-Pierre Mériel quitte la présidence des Restos du Cœur 49
Jean-Pierre Mériel, 74 ans, depuis trois ans à la tête de l’association départementale des Restaurants du Cœur, va passer la main en fin d’année.
Courrier de l’ouest du 27/06/2020
Après trois ans à la tête de l’association départementale des Restaurants du Cœur, Jean-Pierre Mériel, 74 ans, aspire à souffler un peu de ce «boulot (bénévole) plus qu’à plein temps ». Il laissera le siège de président le 24 novembre prochain lors de l’assemblée générale annuelle après une année très particulière.
300 nouveaux bénévoles pendant le confinement
«Nous avons eu plus de 300 nouveaux bénévoles pendant le confinement. Cela nous a permis de continuer nos actions (beaucoup de bénévoles âgés ont dû rester confinés) et de mettre en place des aides spécifiques notamment les petits-déjeuners dans les centres de confinement des sans-papiers et des hébergements d’urgence à Angers, Trélazé et aux Ponts-de-Cé. »
Jean-Pierre Mériel redoute une rentrée qui s’annonce sombre : «On se prépare à un afflux de nouveaux bénéficiaires dès octobre-novembre. Nous aurons au moins 30 % de demandes d’aide supplémentaires de gens qui n’ont jamais mis les pieds aux Restos jusqu’ici ».
Ce militant et bénévole aux Restos depuis 12 ans devrait être remplacé par un autre bénévole angevin, M. Le Callet, candidat à la présidence départementale. Cette nomination sera votée par l’assemblée générale.
CHEMILLE : RECOMMENCER D’AVANCER
Par Claude Boissenot
Un vendredi matin, jour de distribution.
Face à trois tables placées à deux des portes du centre, un marquage au sol à la craie délimite trois files avec espaces de distanciation : Une file pour les familles d’une personne, une pour celle de deux personnes, une troisième pour les autres familles.
A l’appel de son nom chaque famille vient prendre les produits la concernant dans un carton disposé sur une des tables.
C’est la veille que, selon le nombre de personnes par famille, les cartons sont garnis : produits protidiques, d’accompagnement, pour bébés, éventuellement complémentaires, dessert. Le pain, les produits surgelés, laitiers, les fruits et légumes sont rajoutés lors de la distribution.
Comme ailleurs, les personnes accueillies restent à l’extérieur, seuls les bénévoles sont à l’intérieur avec masques, gants et gel décontaminant mis à disposition.
A première vue, une affaire rodée de longue date avec des bénévoles unis et motivés.
Mais Avant !
Vous savez bien avant quoi ou avant quelle date. Et bien avant, le centre était ouvert deux demi-journées et le lundi c’était accueil de jour avec, entre autres, mise à disposition de machines à laver le linge et de douches. Avant c’était le coin-café, la bibliothèque, les vêtements, les cours de français, bref tout ce que les 42 bénévoles pouvaient offrir à 120 familles.
Et puis patatras !
Seulement 6 bénévoles pour assurer la distribution à quelques 60 familles déjà inscrites au 11 mars, pour accueillir les nouvelles envoyées par les services sociaux ou celles venant de leur propre chef, accueillir sans avoir le temps de « vérifier ». Il faut alors se concentrer sur une seule tâche, la distribution alimentaire, et inventer un mode de fonctionnement, celui décrit plus haut.
Il faut aussi se convaincre : « je me suis posée des questions, j’ai questionné une amie médecin qui m’a dit qu’avec des précautions… », « J’ai pris du recul pendant quelques jours car les enfants ne voulaient pas », « On a quand même une responsabilité vis-à-vis des familles », « C’est aussi utile pour moi que pour les autres »…
Le bout du tunnel
Suite à des rencontres, à des contacts ou relances, des bénévoles sont revenus : « J’avais une grande crainte surtout que j’ai eu une forte angine. Mais j’ai parlé aux autres et je sais qu’il y a à faire, surtout pour les vêtements », « Malgré les craintes il faut recommencer d’avancer, avancer pour soi et pour les autres »…
En ce 20 mai ils sont 12 à s’activer. La ramasse et son tri est plus aisée. On réfléchit à la façon dont les vêtements pourront être proposés (lieu, essayage, reprise…), comment assurer un coin-café ?
Il y a aujourd’hui 77 familles inscrites et il faut penser aux modalités d’inscription des futures familles.
Comme dit la responsable : « On sort d’un moment difficile
Merci à Nicole, les deux Dominique, Joseph, Paulette, Francette, Annick, Gisèle, Roger, Jean-Luc, Françoise et Samuel pour leur accueil.
ANGERS-THIERS : MAINTENIR LA COHESION
Par Claude Bessenot
Le Centre Restos Angers-Thiers aligne ses dix mètres de façade le long du domaine public. Sur la droite, le hall d’entrée avec sa grille abaissée ; c’est là que les familles viennent présenter le ticket prouvant qu’elles sont inscrites. Des bénévoles les invitent à respecter les règles de distanciation.
A l’intérieur, une personne délivre la carte de distribution correspondante à l’un des membres de l’équipe de distribution.
Ce dernier, avec un caddie, effectue le parcours suivant : prendre un des cartons pré-remplis, selon la composition de la famille, avec des produits protidiques, d’accompagnement, de dessert (sur ces cartons sont aussi précisés s’il y a ou non de la viande de porc) ; ajouter le lait, les produits laitiers, éventuellement les produits complémentaires et d’hygiène ; passer aux postes tels que surgelés, pain et fruits et légumes. Au final le caddie est présenté à la porte de service, à gauche de la façade où, à l’appel de leurs noms, les familles viennent récupérer les produits.
Rappelons que seuls les bénévoles sont à l’intérieur du centre, tous portent masque et gants. Du gel désinfectant est à leur disposition et, tout au long de chaque journée de distribution, un bénévole assure le nettoyage des locaux.
Une réflexion d’équipe
-Toute cette organisation qui paraît simple est le fruit d’une réflexion de toute l’équipe, les décisions s’inspirant de l’avis des personnes au plus proche de chaque action : Revoir les circuits internes et l’affectation de certains locaux ? Comment organiser les déplacements et les flux ? Comment limiter le taux d’occupation dans chaque local ? Quid des inscriptions ? Quel nombre minimum de bénévoles pour éviter les surcharges de travail ?
-Tout ce remue-méninges aboutit à la création de fiches pratiques pour préciser ce que l’on fait, comment et avec quels moyens on le fait : accueil, distribution, secrétariat, approvisionnements, ramasse. Un travail trop bureaucratique ? Que non, grâce à ces fiches tout nouveau bénévole, tout bénévole qui change de poste sait ce qu’il doit faire.
-Réflexion aussi auprès des bénévoles : Courriel adressé à tous ceux qui venaient avant la crise pour connaître leurs intentions et éventuelles disponibilités. 40 réponses positives (soit la moitié soit pour venir au centre, soit pour des activités à domicile ; entretien avec quelques 25 candidats ; à chaque fois établissement de listes.
-Réflexion quant au nombre possible de familles à accueillir. En appliquant le barème d’été à la liste des personnes inscrites pour la campagne d’hiver on obtient une série de noms dont on peut déjà préparer la carte.
Une activité en progression
-Le 31 mars le démarrage a été modeste avec seulement 12 familles reçues le matin. Durant les trois premières semaines, face à l’augmentation progressive du nombre de personnes accueillies, ce sont plutôt des colis de dépannage qui ont été distribués. C’est maintenant une distribution normale qui se déroule les mardis et mercredis. Elle ne concerne que les produits alimentaires.
-En ce 13 mai, 268 familles sont servies pour 735 qui pourraient prétendre à l’aide alimentaire ce qui représente 621 personnes aidés et on enregistre quotidiennement 15 à 20 inscriptions supplémentaires. Pour ces dernières, les éléments sont recueillis à la grille d’entrée pour être traités à l’intérieur et transférés sur la base informatique Ulysse. Concernant les fiches de préétablies avant la reprise une vérification des données est aussi effectuée.
-Pour son bon fonctionnement le centre dispose d’un « réservoir » d’une quarantaine de bénévoles, moitié anciens, moitié nouveaux, une vingtaine étant présents chaque jour.
Une attention à la cohésion
-Le travail de préparation mené en amont se ressent dans l’adhésion des bénévoles à remplir au mieux leurs tâches.
-Certains bénévoles oeuvrent depuis leur domicile aidant ainsi aux tâches administratives. Deux d’entre eux ont une mission de veille sur le site national des Restos « Foire aux questions Covid » pour informer des connaissances nouvelles concernant ce virus et de l’état d’avancement des recherches pour le combattre.
-Tous les mercredis, l’équipe d’animation du centre fait le point. Outre le responsable de centre elle comprend quatre adjoints et adjointes : un pour la partie ramasse-tri-distribution (12 à 15 personnes) ; une pour la partie administrative (1 responsable et ceux oeuvrant à domicile) ; une pour les inscriptions (3 à 4 personnes) ; une pour l’accueil (3 à 4 personnes.
-Chaque dimanche est publié par courriel le billet de la semaine faisant la synthèse de la vie du centre. Il est destiné à tous les bénévoles, qu’ils soient ou non présents au centre.
Comme le dit Christian le responsable « C’est l’intelligence du terrain et les faits qui commandent ».
Merci à Christian, Claudine, les trois Catherine, Tété, Thérèse, Ernesto, Véronique, Alain, Sylvie, Salim, Hélène, Edith, Alpha Ousmane, Léonard, Patricia, Jean-Yves et Pascal pour leur accueil.
ZOOM SUR TRELAZE
ET
PROPOS DE NOUVEAUX BENEVOLES
par Claude Boissenot
TRELAZE : 1 – 2 – 3, CHACUN SON POSTE
Suivez le guide : Si vous ne connaissez pas le Centre Restos de Trélazé, c’est utile pour mieux comprendre ce qui va suivre.
Ce centre Restos cohabite en bonne entente avec le Secours Populaire et une antenne de la Banque Alimentaire. Ainsi, l’espace réservé à la rencontre des personnes accueillies, dont le coin café, est commun aux trois associations, à des jours différents bien entendu. Il faut donc à chaque fois installer les produits à distribuer, puis remettre en réserve ce qui peut rester. A noter que le stock de vêtements du Secours Populaire est, faute de place, à demeure dans ce même lieu ce qui réduit la surface « utile » à quelques 50 mètres carrés. Lors de la campagne d’été il n’est ouvert que le jeudi matin. En temps normal, l’entrée est en A, la sortie en B.
Période actuelle :
Par le passage les personnes arrivent à la porte A, mais ne rentrent pas. La grande porte ne permet pas l’installation d’un écran entre intérieur et extérieur. Là, une des responsables, ce jour Christine, vérifie que la famille accueillie est bien inscrite et pose alors la carte de distridution correspondante sur une petite table ronde où les cartes sont réparties en trois tas numérotés de 1 à 3. Ces mêmes numéros se retrouvent aux trois endroits, côté parking où, après avoir contourné le bâtiment, les familles viennent retirer les produits. Evidemment, en A, il est précisé à quel point de sortie chaque famille doit se rendre. En ce jeudi 8 mai, il était remis à chaque personne de chaque famille un masque fourni par les Restos. Les inscriptions se font en A. Après production des justificatifs, photographiées au smartphone, les données essentielles sont notées manuellement. C’est plus tard que la fiche informatique Ulysse sera renseignée à la maison.
A l’intérieur, en notant le numéro du point de sortie, un bénévole vient prendre une carte de distribution ainsi qu’un sac, sac qu’il remplit en fonction de l’importance de la famille et qu’il dépose au numéro de sortie correspondant. Là, un bénévole transfère les produits dans le cabas des familles.
Les tables des points 1, 2 et 3 sont désinfectées après chaque transfert.
Habitudes et nouveautés :
Exéguïté des locaux ? Manutentions fréquentes du fait du partage des lieux ? Force de l’habitude ? Complexité de certaines tâches ? Toujours est-il que depuis toujours la distribution se fait par poste, chacun en assurant le réassort .
Nouveauté, puisque c’est un bénévole qui se déplace de poste en poste à la place des personnes accueillies, nouveauté aussi dans le plus grand nombre de postes du fait des trois points de sortie, enfin nouveauté qui n’est pas propre à Trélazé le respect des règles de sécurité avec masque, gants et respect, autant qu’il est possible, de la distanciation. Mais tout est en place, bien huilé dans le ballet incessant des bénévoles. Ils sont 7 nouveaux aujourd’hui soit un total de 15 personnes pour servir quelques 75 familles représentant 228 personnes accueillies et 8 bébés et (hors période covid il y a 17 bénévoles). A noter que, en se référant à la liste de la campagne d’hiver corrigée du barême, 150 pourraient bénéficier de l’aide alimentaire.
Malgré une organisation bien rodée il y a une réelle frustration dûe à l’absence de temps consacré à l’accueil, au contact, à l’aide à la personne. Les nombreuses manutentions prenent beaucoup de temps. On demande d’autres bénévoles !
Merci à Christine, Florence, Mireille, Catherine, Jean-Pierre, Anne-Claire, Alain, Carole, Jean-Michel, Béatrice, Edgar, Daniel, Arnaud, Marie-Neige et Jean-Baptiste pour leur accueil.
Quelques propos de nouveaux bénévoles
Ils sont trois, deux femmes et un homme, bénévoles depuis un mois au centre Restos de Trélazé. Lui est ingénieur, elles enseignantes. Deux sont dans la trentaine, une dans la cinquantaine.
Pourquoi être venus aux Restos ?
Bien sûr c’est une association connue mais c’est surtout parce qu’elle a été la première à répondre à leur offre de bénévolat déposée à France-Bénévolat.
Quelle découverte par rapport à l’image des Restos ?
L’accueil, entre bénévoles et surtout envers les familles accueillies même si en ces circonstances les rapports sont plus restreints. Mais on voit bien qu’il y a une connaissance des situations particulières. Ici l’équipe est soudée, tout est bien organisé.
Quelle perception du projet restos ?
Aucun ne peut aller au-delà de l’aide immédiate alimentaire, plus quelques dépannages, et donc formuler une approche du projet Restos. Une seule perçoit la grande organisation de l’association et donc la multiplicité des actions Restos. Elle dit d’ailleursêtre intéressée pour la suite.
Courrier de l ’Ouest du 13/05/2020
La distribution des produits alimentaires a repris aux restos du Cœur Candéen. Les bénévoles se sont adaptés aux exigences de la situation sanitaire.
La campagne d’été des Restos a débuté jeudi 23 avril dans leurs nouveaux locaux situés dans la zone du Petit Gué. Des travaux de carrelage peinture, placo et de sécurisation devraient commencer pour améliorer l’accueil définitif du bâtiment La mairie a mis des barrières à disposition pour filtrer. Les consignes ont été bien respectées rapporte Nicole Ploteau en précisant le dispositif adapté à la situation du moment Un bénévole à l’extérieur pour filtrer, un au pointage, deux aux denrées fraîches afin de compléter les colis et un à la distribution. Les colis sont préparés la veille par les bénévoles. 45 familles représentant 98 personnes et 3 bébés sont inscrites. Le responsable Jean-Pierre Vanouche craint cependant un flux de nouvelles inscriptions liées à la précarité du travail dans cette période de crise sanitaire. Nous distribuerons prochainement des masques promis par le département annonce le responsable de l’antenne locale. La distribution de ces colis se déroulera toutes les semaines, pour l’instant dans les mêmes conditions et au même lieu (à pied par la route de Challain, motorisés, par la route de Loiré). Les inscriptions continuent tout l’été, toutes les personnes peuvent téléphoner aux numéros ci-dessous.
Contact : au 02 41 92 25 78 ou 02 41 92 90 42.
Segré-en-Anjou-Bleu. Restos du cœur : déjà 200 bénéficiaires
Courrier de l’ouest du 13/05/2020
L’antenne segréenne des Restos du cœur adapte les premières semaines de la campagne d’été aux mesures barrières contre le coronavirus. Le but est de répondre rapidement aux besoins.
Le mois dernier, il ne me restait rien après avoir payé les grosses factures. Heureusement qu’on a ça. Une femme, la cinquantaine, vient de remplir son panier au comptoir du Resto du cœur de Segré. Une table la sépare du local habituellement ouvert aux récipiendaires, à l’espace Saint-Exupéry. Une bénévole, nettoyant et lingette en mains, pulvérise avant l’arrivée d’un nouveau bénéficiaire. Il est 11 heures, c’est l’heure de pointe ce mercredi, jour de distribution. L’antenne locale a rouvert le 22 avril.
Sur le quai de déchargement, cette habituée segréenne s’attarde pour prolonger l’approvisionnement d’une conversation. Les mesures barrières liées au Covid-19 la privent du petit café qui ajoute de la chaleur humaine à l’aide matérielle. Interdit d’entrer dans le local de l’association. Ce changement, qui empêche aussi du choix des aliments, ne la chagrine pas :On ne trouvera pas mieux qu’ici. Ils font ce qu’ils peuvent ».
Un colis et un masque
Les colis sont préalablement préparés pour une, deux… cinq personnes. Avec ou sans porc. Depuis le 6 mai, un masque en tissu fourni par l’antenne départementale est ajouté pour chaque bénéficiaire. La distribution est rapide, les échanges plus courts.
Seulement une dizaine de bénévoles sont autorisés à participer en même temps à la distribution de l’aide alimentaire. Elle s’organise donc différemment.
On n’a pas fait de dossier d’inscription cette année. C’est basé sur le barème d’été, et surtout sur la confiance. On régularisera après le confinement , explique Laurence Arnaudet, coresponsable de l’antenne segréenne avec Catherine Édelin.
Catherine Édelin et Laurence Arnaudet, les nouvelles coresponsables de l’antenne des Restos du cœur de Segré-en-Anjou-Bleu, avec les masques distribués aux bénéficiaires. | PHOTO CO – MARIE-HÉLÈNE MORON
« Beaucoup de personnes seules »
Pour évaluer le nombre de bénéficiaires possible, le bureau a tenu compte des ressources des bénéficiaires de l’hiver, et appliqué le barème plus drastique prévu pour la campagne d’été. On a recensé 208 foyers potentiellement concernés. 112 familles sont passées. Le Resto du cœur de Segré, qui supplée si besoin son homologue de Pouancé, fermé jusqu’à l’hiver, a déjà servi 200 personnes fin avril.
C’est apparemment plus qu’habituellement en début de campagne. L’équipe segréenne s’attend à plus de besoins en cette année 2020 de crises. On a beaucoup de personnes seules », indique Mme Arnaudet. Des gens qui ont perdu leur travail ou dont le contrat n’a pas été renouvelé en raison du confinement, ceux qui avaient un petit boulot.
La campagne d’été se prolongera jusqu’en octobre.
Communication du 4 Mai 2020.
ANGERS-COUFFON : UN SERVICE A LA CARTE
Le parcours est balisé : Sur 100 mètres de long, des barrières fournies par la Ville délimitent le chemin à prendre.
A l’approche du bâtiment, des planches au sol marquent les espacements nécessaires.
Le long du mur, de place en place, des barnums » prêtés par la Ville d’Angers, protègent du soleil et de la pluie.
Les personnes accueillies arrivent devant la fenêtre, à droite de la photo, fenêtre ouverte, un voile plastique assurant la protection nécessaire.
C’est là qu’officie Patricia, la responsable ; enfin, c’est souvent elle. Sur le bureau, les cartes des personnes accueillies, des photos représentant les produits protidiques surgelés, un exemplaire des produits disponibles, ceux situés au dos de la carte de distribution, certains desserts et fromages. Pour bébés, le choix des petits pots et des couches -culotte.
Les inscriptions se font aussi à cet endroit. Elles ne sont réalisées que pour les personnes qui se présentent au centre (Un message ayant été transmis aux familles de la campagne d’hiver pour les informer de la réouverture). L’équipe prend photocopie des documents demandés et, selon le barème, établit ou non la carte, la fiche informatique Ulysse étant remplie après, le soir. A ce jour, 243 familles sont inscrites, 40 n’ont pas encore répondu.
Seuls les bénévoles sont à l’intérieur. Tous portent un masque, des gants et font attention au respect des règles de distanciation.
Outre l’approvisionnement des rayons, ils préparent des cartons de produits en conservation à température ambiante , cartons classés de 1 à 6 personnes. Les renseignements pris en amont permettent de compléter chaque carton selon les demandes exprimées par chaque famille. Chacune récupère le contenu du carton qui la concerne à une des extrémités du local, là où sont rassemblés le pain, les fruits et les légumes. 70 familles environ sont servies par demi-journée.
Une organisation au fur et à mesure.
La première semaine, seuls ont été distribués des colis de dépannage. L’organisation des lieux et des procédures s’est dessinée entre bénévoles dès la deuxième semaine : entre autres, mise en place du circuit à suivre par les familles, demande de barrière et d’auvents auprès de la Ville, s’assurer de la protection de chacun (l’association départementale fournit les masques, les gants et le gel) ; comment et quoi proposer (Exclusivement l’alimentation, les vêtements ne sont donnés qu’en cas de grande nécessité) ; quelle aide complémentaire apporter (pour les cours de français, des fiches de travail à faire chez soi sont mises à disposition, 5 « élèves » les prennent).
Environ 25 bénévoles assurent le bon fonctionnement du centre, soit 14 par demi-journées, certains venant plus souvent. Dans le nombre 6 sont nouveaux, jeunes pour la plupart qui viennent pour aider dans cette période particulière, une aide ponctuelle donc, mais efficace. Mais, la fatigue se fait parfois sentir et une semaine de pause serait la bienvenue (Faudrait pas que ça dure !)
Une équipe soudée et volontaire, des familles accueillies qui comprennent la situation même si le respect de certaines règles, distanciation et hygiène, est parfois délicat, un fonctionnement maîtrisé, telle apparait la vie à Angers-Couffon.
Merci à Patricia, Marie, Bernadette, Michel, Christine, Jean-Jacques, Menny pour leur accueil.
JARDIN DE JUVARDEIL
Ouest-France du 28/04/2020
Autorisation de déplacement « Restos du cœur » en poche, dans le respect strict des gestes barrières, sept bénévoles ou bénéficiaires ont participé à la plantation de 50 kg de pommes de terre Cephora et Charlotte.
Changement important par rapport aux autres années, Covid-19 oblige, elle ne s’est pas faite manuellement : Rémy Vitour, sa femme et son petit-fils sont venus avec un tracteur pour procéder à ce travail, afin d’éviter toute promiscuité. Comme tous les ans, Jean Pierre Barbot avait préparé, les jours précédents, le terrain de la Chaperonnière, route de Cheffes.
Dans quelques jours, un petit groupe procédera à la plantation d’oignons et d’échalotes. Puis, le suivi et l’entretien se feront par petits groupes, les lundis et jeudis de 9 h à 11 h.
Gilles Fusil, président de l’antenne des Restos du cœur de Châteauneuf-sur-Sarthe, présent ce jeudi après-midi, en a profité pour rappeler que la distribution a repris depuis le mardi 21 avril, où moins de 50 % des bénéficiaires se sont présentés.
Autre changement cette année, la plantation n’a pas été suivie du traditionnel pique-nique, par respect des règles sanitaires. Pour tout renseignement relatif au jardin, prendre contact avec Gilles Fusil.
Baugé-en-Anjou. « Les Restos du cœur ne veulent laisser personne au bord de la route »
Courrier de l’Ouest du 19/04/2020
Les bénévoles des Restos du cœur sont toujours à l’œuvre, malgré la crise liée au coronavirus. La prochaine distribution se fera le mardi 21 avril, de 9 h à 11 h. Rencontre avec Jacques Fleuret, responsable des restos du cœur de Baugé.
Comment fonctionnez-vous ?
« Nous n’avons pas arrêté de fonctionner. Depuis le confinement, nous avons déjà fait deux distributions. L’été, les distributions se font tous les quinze jours, le mardi. Nous avons mis en place une nouvelle organisation afin de respecter les consignes sanitaires. Nous appelons les personnes une par une. Nous préparons leur colis à l’intérieur et le posons sur une table à l’extérieur. Nous sommes vigilants à respecter les distances. »
Combien accueillez-vous de personnes ?
« Nous nous attendions à 39 familles. 32 sont venues. Cela représente 59 personnes de Baugé-en-Anjou mais aussi du Noyantais. Le confinement est arrivé avant qu’on puisse faire toutes les inscriptions d’été. Ne pouvant consulter des documents actualisés, nous nous sommes basés sur les ressources d’hiver en appliquant le barème d’été, qui est de 30 % inférieur. Nous avons contacté par téléphone toutes les personnes, qui étaient susceptibles de recevoir une aide alimentaire sur ces bases. Les Restos ne veulent laisser personne au bord de la route. Nous aiderons dans la mesure de nos moyens toute personne supplémentaire, qui se retrouverait en détresse. Il lui faudra pour cela contacter au préalable le 06 48 51 23 32 en laissant un message et ses coordonnées téléphoniques. »
Et du côté des bénévoles ?
« Nous sommes quatre personnes pour la réception des denrées alimentaires et six personnes pour la distribution du mardi. La prochaine étant le mardi 21 avril, il suffit de compter les mardis suivants de 15 jours en 15 jours pour connaître le calendrier. »
Segré-en-Anjou-Bleu. Resto du cœur : inscriptions et distribution à partir du 22 avril
La campagne d’été des Restos du cœur commencera mercredi 22 avril à Segré. Inscriptions et distribution auront lieu en même temps, en dehors du local pour des raisons sanitaires.
Courrier du 07/04/2020
La campagne été 2020 des Restos du cœur démarre le mercredi 22 avril à Segré : inscriptions et distribution auront lieu le même jour, de 8 h 30 à 11 h 15 au local, espace Saint-Exupéry rue Charles-de-Gaulle. Les séances d’inscriptions prévues les 16 et 17 avril sont annulées pour limiter les rassemblements. Quelque 250 personnes peuvent prétendre à cette aide alimentaire, selon l’évaluation des responsables de l’antenne segréenne.
Dans ce contexte de crise sanitaire, des consignes strictes seront appliquées pour limiter les risques de propagation du Covid-19. Les bénéficiaires ne seront pas autorisés à entrer dans le local pour faire leur choix de denrées comme c’est le cas habituellement. Des colis auront été préalablement préparés par les bénévoles.
« Il faut que les gens soient sérieux »
Les gens seront servis dehors. S’ils entraient pour se servir, ils toucheraient les repas et il ne faut pas, prévient Laurence Arnaudet, coresponsable de l’antenne avec Catherine Édelin. Dans la file d’attente, chacun sera tenu de respecter la distance d’1,50 mètre entre chaque personne, de tousser ou éternuer dans son coude, etc.